//
du liest...
Kommentar

L’ambition de Schneider est-elle plus payante que l’humilité de Juncker?

Entre Etienne Schneider et Jean-Claude Juncker deux styles bien différents, dans le discours et dans le look. Alors que l’audace d’Etienne Schneider dissimule une réelle prétention, l’humilité de Jean-Claude Juncker dévoile son jeu. À ce stade de la campagne, reste à savoir auquel de ces deux hommes les électeurs s’identifient le plus. L’ambition est-elle plus payante que l’humilité? Geneviève Montaigu pose la question dans un éditorial du Quotidien le lundi.

Le premier mise sur le toupet, le second sur l’humilité. Le premier, Etienne Schneider, tête de liste des socialistes, claironne dans son impeccable costume-cravate et sans jamais s’essouffler qu’il sera le prochain ministre d’État à 42 ans.

Le second, Jean-Claude Juncker, en bras de chemise et sans cravate, répète qu’il rempilerait bien pour cinq ans mais laisse cette décision aux électeurs.

Entre les deux hommes, deux styles bien différents, dans le discours et dans le look. Allure populaire pour Juncker, bon chic bon genre pour Schneider qui impose ce «dress code» à tous les candidats socialistes qui doivent prendre le micro, même dans une étuve, à en croire Nicolas Schmit, vendredi dernier à Mertert.

Alors que l’audace d’Etienne Schneider dissimule une réelle prétention, l’humilité de Jean-Claude Juncker dévoile son jeu. Cette déférence est sa carte maîtresse, celle qui lui permet de remporter un premier pli. Il déclare devant une foule qui le porte aux nues qu’il n’aurait jamais osé, avec un tel culot, après avoir passé 9 mois seulement au gouvernement, afficher sa volonté de devenir Premier ministre.

C’est le temps de gestation qui a suffi à Etienne Schneider pour accoucher de son ambition. Et c’est précisément cette ambition que moque l’actuel Premier ministre qui préfère s’adresser en premier lieu aux gens de la terre et aux mères quand son challenger préfère flatter les industriels et les entrepreneurs.

Schneider décline la croissance sous tous les modes quand Juncker évoque le dur labeur des artisans. Le socialiste avoue être flanqué d’un représentant en conscience sociale en la personne de Lucien Lux quand le chrétien-social dit agir seul, sa conscience étant déjà emprunte de l’humanité que personne ne peut lui nier.

À ce stade de la campagne, reste à savoir auquel de ces deux hommes les électeurs s’identifient le plus. L’ambition est-elle plus payante que l’humilité?

Même si tout cela est soigneusement étudié, ce n’est que le début. Et toutes les cartes ne sont pas encore abattues, loin de là.

(Source: lequotidien.lu)

Diskussionen

Ein Gedanke zu “L’ambition de Schneider est-elle plus payante que l’humilité de Juncker?

  1. Wann de Schneider esou Wahlkampf mecht wéi e studéiert huet, da floréiert eis Wirtschaft an den nächste Meint nawell gudd – wuel verstanen, d’Beierwirtschaft!

    Verfasst von Lucien | 20.08.2013, 20:54

Hinterlasse eine Antwort